Entre mer et montagne
Plage de sable fin, façon farine T55, eaux cristallines, turquoises virant émeraude, cocotiers...Cadre idyllique pour reprendre quelques forces après ces premiers 350 kilomètres de route ou pistes.
Nous voulions la mer, nous jetterons notre ancre à Puerto Esperanza puis à Santa Lucia. A seulement 30 kilomètres l’une de l’autre, un océan les sépare.
Puerto Esperanza fut une halte déconcertante, vivifiante.
Escortés par Ruxlan notre hôte qui s’est pris d’amitié pour nous (sans aucun doute comme avec tous ses clients), nous avons déambulé dans son village des années 1950, voire de l’époque coloniale, durant plusieurs heures...
Chaque pas de terrasse était propice pour engager une solide discussion teintée de nostalgie, de rêves et d’espoir. Ezechiel m’a marquée par sa résignation à attendre un nouvel assouplissement des quotas migratoires pour les États-Unis. Prêt à sauter dans le premier avion pour rejoindre sa fille exilée depuis 8 ans, il passe ainsi la journée à regarder les passants, à parler de son pays avec passion mais aussi avec honte de ne pouvoir nous offrir une tasse de café car tout vient à manquer...
La mer est ici torturée, sauvage, authentique. Un village comme on les aime...
30 kilomètres plus loin ce n’est plus la même mer...C’est une toute autre histoire.
Santa Lucia attire les touristes d’un jour pour son célèbre Cayo Jutias. Joyau de la province de Pinar del Rio, elle tient sa promesse mais à quel prix... Des hordes de bus amènent par vague les étrangers en quête de langoustes, de soleil et d’alcool. Nous nous frayons un chemin en trouvant des criques encore peu fréquentées par cette fièvre exubérante.
Adèle et Colin barbotent dans l’eau à 30 degrés. Promesse tenue ! Les enfants commençaient à douter de nos paroles d’île aux 1000 poissons et plages paradisiaques.
Le village et notre casa nous laissent malgré tout un peu indifférents. Oui la mer est belle mais nous n’arrivons pas à tisser des liens aussi authentiques que dans le précédent pueblo. Ici, une entreprise de mine d’or semble avoir pris le dessus sur les habitants. Ils ne rêvent plus d’ailleurs, le business est juteux, sur la plage ou dans l extraction du sous-sol.
D’un village à l’autre, les esprits changent et continuent de nous bousculer chaque instant...Après cet épisode maritime, nous filons vers les montagnes de Viñales, probable dernière étape de l’ouest cubain.
Bon on galere bien avec les photos, désolé...
RépondreSupprimerJe viens de comprendre pourquoi : Google a ses serveurs aux US, donc on peut quasi pas y accéder
SupprimerJe peux uploader des photos mais pas les voir (...). Pas pratique.
Nous on voit bien vos photos. Je vais regarder pour le coup du VPN. Je te dis quoi. Bises
SupprimerAmigos! Que bueno leer la aventura días después días... Dar se cuenta que encontraron un ritmo a su viaje, que los encuentros le llenan de esa humanidad viva y optimista. Que bueno que llegaron a las playas de los Caraïbes... La que cualquier persona debe soñar una vez en su vida... Por poner su servilleta en la arena, ir a pescar unos peses multicolores y comer un jugo de mango 🥭con coco !
RépondreSupprimerMe alegra que lo pasan bien y le escribo ese mensaje español para que siguen entrenando se ! Saludos a toda la familia !! Disfruten
Julie Nacho, Benicio y dahlia
Qu'est ce qu'un bang ?
RépondreSupprimerC'est un jeu de cartes, avec des shérifs et des hors la loi dans une ambiance de Western. très rigolo !
SupprimerOh c'est super de suivre vos aventures !!! Bravo à vous, quel projet de dingue !! De gros bisous du Vercors. Julie N. :-)
RépondreSupprimerMerci pour tous ces récits magnifiquement relatés qui nous permettent d'imaginer votre périple. quelle foutue connerie cet embargo....
RépondreSupprimerbises Cyril d'EP